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29 décembre 2014

Darknet et embrigadement politique

Le Darknet : moyen d'embrigadement politique et paradis des business illégaux.

Mauvais garçon est le premier roman français à prendre le Darknet pour toile (underground) de fond. Moyen d'embrigadement, paradis de tous les business illégaux possibles et imaginables, mais aussi contre-pouvoir et libre circulation de l'information, le pire y côtoie donc le meilleur.
Ça valait bien un roman… et une interview sur le Plus de L'obs.

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20 décembre 2014

Mon immersion dans le Darknet [8] et fin

Le Darknet est la face cachée du Net et représente la partie immergée de l'iceberg.

Écrivain novice dans le domaine, je vous invite, à travers une série d'articles, à suivre mon parcours dans les profondeurs de la Toile interdite. Ou comment, pour les besoins d'un livre, j'ai accepté de courir des risques.


Les hidden wiki
Avec mon logiciel Tor, mon VPN, mon compte secondaire et mes clés PGP, je pouvais naviguer sur le Darknet et même y effectuer des achats, grâce à mon portefeuille de bitcoins.
Ce qui m'intéressait principalement, pour les besoins de mon roman, c'était de débusquer des sites d'opinion, trouver un site similaire à l'Ideo d'Archambault et de Thomas. Mais souvenez-vous, sur le Darknet, quand vous ne connaissez pas l'adresse du site que vous recherchez, vous ne trouvez pas le site en tapant des mots clés dans la fenêtre de recherche.
Voici à quoi ressemble la fenêtre de recherche sur Tor :
L'interface Tor
Si vous tapez, dans la fenêtre de recherche (le grand rectangle blanc à gauche de la loupe blanche sur fond vert) les mots "site d'opinion politique", et que vous lancez la recherche, vous obtenez ça :
Un exemple de recherche infructueuse en utilisant Tor
comme un moteur de recherche classique, type Google ou Yahoo!

Vous tombez sur des liens qui se terminent par l'extension ".com" ou ".fr", c'est-à-dire qui se trouvent sur le Net surfacique et qui ne correspondent pas à votre recherche.
Donc si, comme moi, vous ne connaissez personne susceptible de vous coopter pour entrer sur un site en vous donnant directement son adresse, vous ne le trouverez pas.

Alors comment faire ? Vous pouvez utiliser les hidden wiki. Ce sont des annuaires d'adresses de sites du Darknet, classées par thèmes et qui ressemblent à ça :
La page d'accueil de The Hidden Wiki, un annuaire des adresses du Darknet.

ou à ça :
Les hidden wiki fournissent des adrsesses du Darknet classées par thème.
Toutes se terminent par l'extension ".onion".
Vous remarquez que, cette fois, les adresses se terminent par l'extension ".onion", caractéristique des sites de Darknet.
Par ailleurs, les thèmes sont divers et variés :
Un exemple de hidden wiki avec des adresses de marketplace.
Sur la marketplace ci-dessus, vous voyez que l'on peut, par exemple, se fournir  en matériel informatique et s'allouer les services d'un hitman (tueur à gages).

Autre thème, plus proche de ce que je recherchais pour Mauvais garçon, la politique :
Un autre thème du hidden wiki, utile à Mauvais garçon : la politique.
Ces hidden wiki sont fournis sur des sites ou dans des tuto du Web surfacique. Sinon, vous y accédez directement sur Tor en tapant "hidden wiki" dans la fenêtre de recherche. Certains liens sont inactifs, on ne le découvre qu'en cliquant dessus. Et tous sont en anglais, il faut le savoir.
Pas super fun, hein, comme interface ? Ni super pratique…

Grams, le Google du Darknet
N'y a-t-il pas un truc, un moteur de recherche comparable à Google mais qui servirait sur le Darknet ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, lorsque j'écrivais Mauvais garçon, la réponse était non. Vous imaginez comme mes recherches ont été faciles et agréables ? J'y ai passé des heures carrées. Et je vous avouerais que, plus d'une fois, j'ai bien failli renoncer. Mais ce roman me tenait à cœur, et finalement je n'ai pas lâché le steak.
Et juste après avoir écrit le mot fin (en août 2014) j'ai entendu parler de Grams, ce fameux logiciel qui serait l'équivalent de Google pour le Darknet. Ça s'était joué à quelques jours.
J'ai testé Grams, effectivement, c'est plus cool. Pour commencer, ça ressemble à ça :
Grams, le moteur de recherche pour les sites du Darknet, est la copie conforme de Google,
dans son design… mais pas encore tout à fait dans ses fonctionnalités.

Là, on se dit qu'on est en terrain connu, puisque Grams recopie Google jusque dans son code couleur.
Alors, pour voir, j'ai tapé "political forum" dans la fenêtre de recherche, en espérant tomber sur des forums et des sites d'opinion semblables à Ideo. J'ai atterri là-dessus :
Tentative de recherche par mots clés sur Grams comme sur Google.
Pas vraiment de rapport entre la requête et les résultats.
Hum, peut mieux faire en matière de concordance entre la requête et les réponses proposées…
Je ne me suis pas laissé démonter pour autant. En regardant bien la page d'accueil de Grams, il ne m'a pas échappé, et à vous non plus, je le sais bien, que sous la fenêtre de recherche se trouvent deux rangées de boutons, allant de "Helix" à "InfoDesk".
Par défaut, Grams s'ouvre sur "Search", qui ne m'a pas donné satisfaction. Alors j'ai cliqué sur "Flow", qui semblait pouvoir m'aider. Bien m'en a pris, car je suis tombé sur ça :
Utiliser les boutons de Grams paraît plus efficace
que d'effectuer une recherche par mots clés, comme sur Google.

Parmi la liste des thèmes proposés, qui descend plus bas que "blockchain", j'ai cliqué sur "agoraforum". Et je me suis approché d'Ideo, le site d'opinion que j'avais créé pour les besoins de mon roman. Voici ce que j'ai obtenu :
Ideo, le site d'opinion de Mauvais garçon, existe sur le Darknet.
On le trouve avec Grams. Il ressemble à l'un de ceux-là.

Archambault et Thomas, les deux personnages principaux de mon roman, s'illustrent dans la sociologie et la philosophie politique. J'ai donc tout naturellement cliqué sur "Philosophy, Economics and Justice", pour aboutir ici :
On peut affiner sa recherche sur Grams comme sur Google.

Enfin, puisque Mauvais garçon est l'histoire d'une manipulation, j'ai cliqué sur la discussion intitulée "Is brainwashing rampant in most of the world?" ("Le lavage de cerveau se répand-il comme une épidémie dans la majeure partie du monde?") :
Le lancement d'une discussion sur le lavage de cerveau, via un site du Darknet,
trouvé grâce au moteur de recherche Grams, comparable à Google.
En poursuivant mes recherches, j'ai trouvé des discussions et des forums vraiment similaires à ceux que l'on peut trouver sur Ideo (le site du roman). J'ai également trouvé tout le reste, tout ce que Thomas découvre au fil de l'histoire : drogue, comptes offshore, faux papiers d'identité…
Je ne voudrais pas finir sans vous montrer à quoi ressemble une clé PGP, utile pour chiffrer les messages :
Une clé PGP publique pour le chiffrement des messages.

Conclusion
Pour un internaute lambda et un geek très modéré comme moi, s'outiller pour surfer sur le Darknet dans des conditions optimales n'est pas forcément évident mais absolument pas impossible non plus. Il suffit de s'y mettre et de ne pas renoncer à la première difficulté. Ce qui signifie qu'un jeune homme   tel que ce mauvais garçon de Thomas, à la plasticité cérébrale largement supérieure à la mienne, peut s'y mettre sans problème.
Ensuite, une fois qu'on est sur la Toile interdite, la navigation ne diffère en rien de celle du Net surfacique. Et un outil tel que Grams peut vous permettre d'accéder à des sites ou à des vendeurs encore plus facilement. Donc, techniquement, tout tient la route dans le parcours de Thomas.
La question que je me pose, moi auteur, est la suivante : "et si le Darknet était une sorte de Big Brother ? Un truc inventé par les autorités supérieures pour encore mieux surveiller le citoyen en lui faisant croire qu'un anonymat absolu est possible ?"
Parano, vous dis-je. Le Darknet rend parano !

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6 décembre 2014

Mon immersion dans le Darknet [7]

Le Darknet est la face cachée du Net et représente la partie immergée de l'iceberg.

Écrivain novice dans le domaine, je vous invite, à travers une série d'articles, à suivre mon parcours dans les profondeurs de la Toile interdite. Ou comment, pour les besoins d'un livre, j'ai accepté de courir des risques.

Les clés PGP ferment à double tour la porte de l'anonymat
Paré de mes outils d'anonymisation, Tor et un VPN, je pouvais donc me balader tranquillement dans les méandres de la Toile interdite.
Le pouvais-je vraiment ? Avais-je bien mis toutes les garanties de mon côtés pour assurer au mieux mon anonymat ? J'avais quand même lu des trucs sur des mecs qui s'étaient fait choper parce qu'ils avaient utilisé leur pseudo usuel sur des sites illégaux du Darknet et sur le réseau surfacique ! En résumé, avoir installé Tor et un VPN pour surfer dans le Net underground sous le même pseudo que celui de ma page Facebook n'aurait servi strictement à rien. Il me fallait donc créer un autre compte, un autre pseudo et pouvoir crypter les messages éventuels que je pourrais échanger avec mes interlocuteurs. En bref, j'avais besoin de me procurer mes clés de chiffrement PGP (Pretty good privacy).

Dans ce système ce chiffrement, une clé publique sert à chiffrer le message, une clé privée sert à le déchiffrer.
Pour commander son trousseau de clés, pas de souci, l'offre ne manque pas.
Dans le système exposé ici, dit asymétrique, les clés de chiffrement vont par paire. Une clé publique sert à chiffrer le message, une clé privée sert à le déchiffrer.
Par exemple, si je veux envoyer un mail chiffré à Master (il faut lire Mauvais garçon pour savoir qui est Master), j'écris le corps du message et je le crypte avec la clé publique de Master. Cette clé, comme son nom l'indique, est publique, c'est-à-dire que Master la donne à tous ceux qui souhaitent communiquer avec lui, il l'affiche sur les sites au sein desquels il est actif et peut même le déposer sur des serveurs de clés publiques auxquels chacun a accès.
Lorsqu'il reçoit mon message chiffré avec sa clé publique, Master le déchiffre avec sa clé privée, que lui seul, cette fois, possède.
S'il veut me répondre, il lui suffit de chiffrer son message avec ma clé publique et de me l'adresser par mail. Dès que je le reçois, je le déchiffre avec ma clé privée.
Avec Tor, mon VPN, mon compte et mon pseudo secondaires, puis mes clés PGP, j'étais allé au bout de mes faibles compétences pour assurer au mieux mon anonymat. Je pouvais donc commencer à explorer les ruelles mal famées du Net underground.
Mais je me suis posé une dernière question : et si j'ai besoin d'argent ? En effet, si pour une raison x ou y j'avais besoin de faire des dépenses, comment les régler ? Dollars, euros, livres sterling, etc. ?
Que nenni : bitcoin !

Le bitcoin : crypto-monnaie reine sur le Darknet
L'idée première du Darknet et de l'anonymisation est l'absence maximale de traces, quoi qu'on fasse. L'obsession est de ne laisser aucun indice qui permettrait à un petit curieux de remonter jusqu'à à soi. Or l'argent est traçable.
Solution : le bitcoin. 

Le bitcoin est la crypto-monnaie intraçable de choix sur le Darknet.
On doit sa création à Satoshi Nakamoto.
C'est la crypto-monnaie reine sur le Darknet (elle n'est pas la seule crypto-monnaie), qui s'échange de particulier à particulier, sans passer par une banque. Nous restons donc dans le chiffrement, comme avec les clés PGP. Mais il ne s'agit pas d'une monnaie illégale, certains commerçants commencent à accepter les règlements en bitcoin. On reproche cependant à cette monnaie ses fluctuations, qui peuvent être extrêmes en une seule journée. Lorsque j'ai écrit Mauvais garçon, 1 bitcoin valait 450 €. À l'heure où j'écris cet article, 1 bitcoin = 300 €.
Mais le bitcoin est déjà monté à près de 1 000 € pour s'effondrer en un battement de cils…
Il faut savoir que les bitcoins sont mis en circulation par des « mineurs ». Ce sont simplement des personnes qui ont investi dans un matériel informatique approprié et coûteux, afin d'extraire des profondeurs du Net cette crypto-monnaie et de garantir la validité des transactions. Il n'y a pas de fausse monnaie, avec les bitcoins. Chaque transaction est archivée dans des serveurs dédiés. En échange de ces serives, le mineurs perçoivent quelques centièmes de bitcoin par opération.

Comment se procurer des bitcoins et comment les stocker ?
Tout ça, c'était bien beau, mais comment pouvais-je me procurer des bitcoins et où les conserver ? Dans une banque virtuelle ? Dans un coffre fort virtuel ? Dans un bas de laine virtuel ?
Les places de marché pour acheter des bitcoins fourmillent, et elle font bien le job. Dans tout ce choix, j'ai privilégié une plate-forme en langue française qui met en relation des acheteurs et des vendeurs vivant dans un proche périmètre et permettant les transactions de la  main à la main.
Et ensuite, lorsque j'avais mes bitcoins, où les entreposer ? Là encore plusieurs possibilités. Je  pouvais passer par un serveur, avec le risque qu'il soit piraté, ou bien gérer moi-même mon porte-monnaie bitcoin (bitcoin wallet). Cela m'obligeait à télécharge un logiciel – un de plus ! – mais je préférais cette solution. Le téléchargement a duré une semaine, au bout de laquelle j'ai finalement obtenu mon porte-monnaie. J'aurais aussi pu l'installer sur mon mobile. Mais si je pesais mon mobile…

Comment créer son porte-monnaie bitcoin. Suivez les tutoriels !
J'y suis donc allé pépère et j'ai installé mon porte-monnaie sur mon ordinateur. De toute façon, vu le peu d'argent que ça représente, je risquais pas grand-chose avec les autres solutions. Je ne vais pas m'épancher ici sur la triste condition d'auteur, mais beaucoup d'entres vous savent que très peu d'entre nous roulent sur l'or !
Lorsque votre porte-monnaie est installé, il ressemble à ça :

Porte-monnaie prêt à envoyer des bitcoins à un récipiandaire. 
Sur la figure ci-dessus, l'onglet "Envoyer" est activé, ce qui signifie que le porte-monnaie est prêt à effectuer un règlement. Il suffit d'entre l'adresse du récipiendaire, dans la longue fenêtre du haut, ainsi que le montant de la transaction, dans la courte fenêtre en dessous. Vous remarquerez que la monnaie sélectionnée est le microbitcoin et non le bitcoin. Pour finaliser le paiement, on clique sur "Envoyer",  en bas à droite.
Voici une vue d'ensemble du porte-monnaie :

Une vue d'ensemble du porte-monnaie bitcoin, avec le solde et les transactions récentes.
Vous avez le solde et les transactions récentes.
Et vous pouvez aussi, comme avec n'importe quel compte, avoir le détail de vos opérations :

Le détail des opérations avec le porte-monnaie bitcoin, comme avec n'importe quel compte.
On voit ici les dates des transactions, les montants, les bénéficiaires.
Cette fois-ci, j'avais tout : Tor, un VPN, un compte et un pseudo secondaires, mes clés PGP et mon porte-monnaie bitcoin.
À moi le Darknet !
(Suite au prochain épisode…)

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